L'intelligence du climat
Architecture
Marion Valbousquet
À l’heure des changements climatiques, il est crucial de repenser la ville et notre manière de vivre. L’architecture urbaine se doit d’être durable et résiliente.
Montréal est composée de nombreuses zones vulnérables, c’est pourquoi il est important de trouver de nouvelles approches pour limiter les impacts de notre mode de vie sur l’environnement. En effet, 35 % à 40 % de l’île est classée zone inondable. Tandis que 45 % à 50 % de la ville est composée d’îlots de chaleur, alors que seulement 9 % de la ville est végétalisée. Le secteur du bâtiment contribuant jusqu’à 30 % de nos émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre, nos bâtiments jouent alors un rôle clé dans les crises climatiques. Il est donc vital que notre environnement bâti devienne réactif et résilient.
Dans le cadre du projet thèse, j’ai décidé de repenser le nouveau Campus Outremont, afin de mettre à contribution la recherche scientifique et l'innovation technologique pour étudier les impacts du changement climatique et les solutions possibles à l’échelle de la métropole montréalaise.
Le projet devient, lui-même, un laboratoire du changement climatique et s’inspire du principe de la ville intelligente, soit la collecte de données pour les analyser et les interpréter, la coordination, la collaboration, la diffusion de l’information dans l’optique d’innover durablement.
L’architecture devient un lieu d’expériences afin d’innover durablement. Elle se veut biomimétique, voire archibiotic, en transformant la ville en écosystème, les quartiers en forêts et les bâtiments en arbres.